mardi 28 juillet 2009

en attendant le livre, voici un poème

ODE A BRUNO


La fenêtre ouverte, j’entends l’eau de la fontaine
Loin des cris barbares des hommes remplis de haine
Le chant sublime des oiseaux accompagne
Une odeur suave présente dans la campagne

Je profite de ce moment de sédation
Pour faire un poème en guise de vénération
Oui cher Bruno, ce poème est pour vous
Et tant pis si vous me prenez pour un fou

Car je suis comme vous ; un rimailleur
Au diable ceux qui nous portent de l’aigreur
Certains ont leur Bible, leur Coran
Moi j’ai vos poèmes sur mon divan

J’aime la simplicité de vos vers
Mais il est difficile que l’on persévère
Car chacun a son ver à soie
C’est certain, ça va de soi

Mais vous, votre vers dicte
Mes opinions, mon choix de poète
« La culture c’est ce qui reste quand le journal TV est terminé »
Je ne pouvais m’en empêcher car c’est 1 vers à citer

Vos dictons, vos charentaises
Nous manquent et n’en déplaise
Aux journaleux formatés :
Par pitié, prenez leur place, revenez


Questions :

Cet hommage à Bruno Masure permet-il à notre poète de faire partie du courant le « Masurisme » ?

« Aux journaleux formatés ». Quels sont les journalistes visés par ce vers ?
Fait-il allusion aux questions pertinentes que ces journalistes posent généralement au président de la République ?

L’auteur s’est amusé à glisser des jeux de mots. Comment interprétez-vous ce vers « …car c’est 1 vers à citer » ? Afin de réussir son jeu de mot, le poète a écrit un/une en chiffre ; laissant ainsi toute liberté au lecteur. Comment s’appelle ce coup de maître ?

4 commentaires:

Guillaume Bianco a dit…

Trop fort.Tres chouette poème...

Régis Prosper a dit…

merci, je suis flatté

Guillaume Bianco a dit…

"Mille feuilles se croisent



Dans un mouvement de vent brumeux,



De beaux marrons et de belles châtaignes



Rebondissent au sol sans qu'aucune ne m'atteigne.



Le froid crache son droit au dernier soubresaut estival



Qui d'une ultime caresse d'abandon



Chauffe mon corps engourdi par ce nouvel assaut.



Sans tambours ni trombones,



C'est lui, le voilà,



Le merveilleux Automne..."

Benoît Poelvoorde
(C'est arrivé près de chez vous.)

Roger, fan club de Régis a dit…

quel talent ce Benoit...j'adore comment il parle, j'adore comment il écrit ("jamais au grand jamais")...
se serait il inspiré de Régis?