Accoudé à la fenêtre, tel un poète
Je reçois de la pluie ses gouttelettes
Sur les flaques d'eaux se reflète
La vie solitaire de l'anachorète
Derrière lui s'ensuit un troupeau
De curés, de baptisés, de bigots
Admirant au passage le pape et le SIDA
En chassant les homos de l'au-delà
Agnostiques, athées, révoltez-vousCertains religieux sont devenus fousLa laïcité est mise en péril par leur gourouQuelques instants plus tard de la pénombre surgit
Une bande dégénérée d'intégristes en furie
Qui dans leur fanatisme brûlent les "caricatures"
Mais aussi les drapeaux et les pots de confiture
La nuit tombe enfin sur cette journée
Où la lumière des réverbères aime se propager
Sur l'asphalte, sur les croyances humaines
Et aussi, pour l'amour de Dieu, sur toutes ces haines
Agnostiques, athées, révoltez-vousCertains religieux sont devenus fousLa laïcité est mise en péril par leur gourouQUESTIONS:-Défenseur de la laïcité, le poète rend un hommage à cette dernière. Savez-vous ce qu'est la laïcité? Existe-t-elle encore aujourd'hui?-L'auteur aime la provocation comme en témoigne ce vers: "Admirant au passage le pape et le SIDA". Le raccourci n'est-il pas trop gros? Pourquoi dit-il cela?-Ce versificateur dénonce le fanatisme de certains religieux qui brûlent des "pots de confiture". Quel sens se cache derrière ce vers? De quelle confiture peut-il bien s'agir? Etait-il en panne d'inspiration?-Aidez le poète à trouver un meilleur titre.-
A l'origine de ce poème, Régis Prosper voulait rendre hommage à Jean-Marie Bigard comme en témoigne ces deux quatrains:Accoudé à la fenêtre, tel un poète Je reçois de la pluie ses gouttelettes Sur les flaques d'eaux se reflètent Les burettes de l'anachorèteIl me dit que ce n'est pas chouetteDe mater ses cacahouètesJe lui réponds: Hé connardJ'en ai rien à foutre de ton dard...Terminez cette poésie tout en respectant l'humour de M. Bigard-Une tautologie s'est glissée dans ce poème. Retrouvez-la.